Élément indispensable pour le traitement de l'eau d'un espace aquatique naturel, le bassin planté est à, la fois l'esprit et le ventre du bassin de nage. Ce dernier est en amont, et tranquillement toute son eau se déverse vers le bassin planté riche des agitations et autres des nageurs ou simples baigneurs.
Partout où j'ai pu, depuis presque 40 ans, j'ai créé des mares ou bassins. Pourquoi ? Simplement pour le lien du vivant avec l'eau ! Et chaque fois ce fut la même chose : ça doit appeler les moustiques... Eh bien oui, les moustiques viennent pondre !!! Je n'en ai jamais croisés dans le bassin de nage... on y côtoie par contre des amphibiens qui, rassurez-vous, se cachent comme ils peuvent quand vous arrivez dans l'eau.
Je nettoie souvent le bassin en m'immergeant pour un peu plus d'une heure (dès avril), et un jour j'ai eu la compagnie d'une grenouille durant une dizaine de minutes. Elle était sur mon épaule, et de temps à autres je la rafraîchissais en l'immergeant. Charmante compagne, pas du tout bavarde, qui devait se demander quel curieux rocher ou plante bizarre c'était là. On peut les voir dans l'eau depuis le bord, ou encore si l'on s'approche des berges, en nageant tranquillement, profitant ici ou là qui de l'ombre, qui du plein soleil.
Lors de vos baignades en fin d'après-midi vous pourrez aussi admirer les libellules, parfois pondant mais généralement se nourrissant... des moustiques inconscients de leur menace plus tard, à la brune, les chauve-souris prennent le relais (et contrairement aux racontards elles ne viennent pas se prendre dans les cheveux).
Dans le bassin planté, c'est l'enfer pour les moustiques
Voici une animation de l'entreprise Santonine qui montre les bienfaits du bassin planté vis à vis des moustiques... "Santonine" nous a fourni une partie de la végétation. Les roseaux, qui ont été les plantes de départ, viennent de l'entrepreneur qui a structuré les bassins et les papyrus de Madagascar sont de notre culture.